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Comment reconnaître le greenwashing ?

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Ces dernières années, on constate une prise de conscience générale des consommateurs sur les questions de développement durable. Les entreprises ont bien compris qu’il s’agissait d’un argument vendeur. Malheureusement, certaines d’entre elles profitent de la situation en vantant des engagements sociaux et environnementaux qui ne sont en réalité qu’une façade. Elles font ce qu’on appelle du greenwashing.

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Qu’est-ce que le greenwashing ?

Le greenwashing, ou écoblanchiment en français, est une technique marketing utilisée par une organisation dans le but de se donner une image éco-responsable. Il s’agit d’une forme de publicité mensongère et trompeuse qui permet aux entreprises de verdir leur image et de nous faire croire qu’elles sont dans une démarche de développement durable. Mais en réalité, elles ne le sont que par les mots !

Ce type de pratique a de nombreuses conséquences négatives. D’une part, le greenwashing brouillent les consommateurs, qui deviennent de plus en plus méfiants vis-à-vis des marques. D’autre part, elles nuisent à l’image des entreprises qui sont véritablement engagées dans une démarche RSE et de développement durable.

Le greenwashing est sanctionné, mais encore beaucoup d’entreprises y ont recours. C’est la raison pour laquelle il est important d’apprendre à l’identifier pour savoir faire la différence entre les véritables entreprises à impact et celles seulement préoccupées par leur image. Dans cet article, Meet My Job vous donne 6 éléments pour vous aider à reconnaître une marque qui fait du greenwashing.

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Comment identifier le greenwashing ?

Un packaging exagéré et trop « vert »

Le greenwashing peut s’appuyer sur des codes et des images qui sont ancrés dans l’esprit des consommateurs, et qui créent une confusion lorsqu’ils sont utilisés. Le vert, les feuilles, la nature, les mentions « d’origine naturelle » … Autant de symboles qui nous laissent penser que la composition du produit est clean alors qu’il n’en est rien pour beaucoup de marques. Il est alors nécessaire de bien s’informer sur les marques à privilégier et ne pas se laisser influencer par un simple design !

Des applications comme Yuka, Buyornot ou Kwalito permettent par exemple d’analyser la composition de nombreux produits de l’industrie alimentaire ou cosmétique. C’est un bon moyen d’éviter certains ingrédients mauvais pour l’environnement et la santé !

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Des actes qui contredisent le discours

Certaines actions mises en place sont incohérentes par rapport au discours de la marque. Prenons l’exemple du prêt-à-porter : une marque peut très bien faire la promotion de ses vêtements fabriqués en coton bio, et utiliser les mineurs comme main d’oeuvre à l’autre bout du monde…

Dans le secteur cosmétique, la marque peut revendiquer n’utiliser aucune substance animale dans la fabrication de ses produits, et continuer de tester ses produits sur les animaux. Le mensonge est évident, mais il convient de garder son esprit critique pour ne pas tomber dans le panneau !

L’absence de preuves

Sur certains produits, on retrouve de nombreuses affirmations telles que «fait à partir d’ingrédients naturels», «100% pur jus», «100% coton bio», etc. Mais où peut-on retrouver ces informations ? Quel est le pourcentage d’ingrédients naturels ? Où est l’astérisque qui mentionne l’étude affirmant ce message ? Bien souvent, certaines affirmations ne sont pas régulées par des organismes, ce qui permet aux entreprises de les utiliser à leur souhait ! D’où l’intérêt de passer au peigne fin les différentes actions de communication de l’entreprise afin de discerner le vrai du faux.

Des messages non-pertinents

Attention à ne pas tomber dans le piège ! Certaines marques utilisent des attributs écologiques pour décrire leurs produits alors qu’ils n’ont aucune pertinence. Par exemple, afficher en gros « sans huile de palme » sur l’emballage alors que le produit, de par sa nature même, n’en comporte pas.

Des labels non-reconnus

Certains labels en rapport à l’écologie et au développement durable peuvent laisser croire à un véritable label, fiable et répondant à des normes spécifiques. Pourtant, il s’agit parfois de labels inventés que la marque s’est auto-attribuée sans avoir été soumise à aucun contrôle. Lorsqu’on a affaire à un label, mieux vaut vérifier s’il existe vraiment !

La fausse exclusivité

Selon l’ADEME, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, la pratique de « fausse exclusivité » consiste pour l’entreprise à se vanter d’un intérêt écologique ou d’une innovation alors qu’elle ne fait que respecter des obligations légales. Tous les concurrents ont alors les mêmes attributs (il n’y a clairement pas de quoi se vanter !)

 

En tant que consommateurs, il est tout à fait possible d’agir à notre échelle en restant attentifs sur les actions de communication des marques. Allez au-delà de la simple lecture de l’étiquette et questionnez les points sur lesquels vous êtes sceptiques. Pour commencer, ces 6 éléments pourront vous aider à reconnaître si une marque fait du greenwashing ou non !

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