Aujourd’hui, embarquons dans l’univers dynamique de la STIB, la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles, qui incarne LA référence qui fait bouger la Région de Bruxelles-Capitale ! Figure emblématique de l’emploi à Bruxelles, la STIB crée un environnement professionnel qui a du sens et qui change la donne, notamment pour les jeunes diplômé.e.s en ingénierie civile, industrielle, électromécanique, mécanique, électricité ou à orientation IT. 👨🎓 Découvre ci-dessous les témoignages de Corentin, Noha et Hugo, trois participants du programme Young Starter, véritable tremplin d’opportunités !
Qu’avez-vous fait comme études et de quelle école venez-vous ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de prendre cette direction ?
Hugo : Je suis français et j’ai commencé mes études en France dans une école d’ingénieurs (généraliste), à Marseille. J’ai choisi cette option assez large car je n’étais pas sûr de la direction que je voulais prendre. Ensuite, j’ai obtenu un double diplôme pour me spécialiser. J’ai d’abord recherché dans les universités partenaires de mon école ainsi que les masters proposés. J’habitais dans le Nord de la France et je suis venu à Bruxelles car je n’étais pas loin et que j’ai ressenti de l’intérêt pour l’électromécanique dans le transport (technologies automobile et ferroviaire). J’ai étudié à la Polytechnique et je vis maintenant en Belgique.
Corentin : A la base, je sors de Solvay donc cela concerne plutôt la gestion, l’économie, les finances, etc. Cependant, j’ai décidé de faire mon mémoire sur la mobilité à Bruxelles ainsi que sur Good Move et son impact sur la qualité de l’air. C’est éloigné de mes études mais je me suis fortement intéressé à tout cet écosystème et j’ai donc fait un Master complémentaire d’un an en transports et logistique pour compléter.
Ensuite, j’ai travaillé un an dans une commune en tant que conseiller en mobilité. Le programme de Young Starter qui m’intéressait vraiment a été une opportunité pour moi de rentrer à la STIB.
Noha : Je viens de l’UC Louvain et j’ai fait des études d’ingénieure en électromécanique avec spécialisation énergie.
La raison pour laquelle j’ai eu envie de prendre cette direction ? En rhéto, j’avais un professeur de math qui était ingénieur auparavant. Il m’a rendue passionnée pour les études d’ingénierie car il me disait que c’était « apprendre à apprendre » et j’adore ça.
Je n’ai pas été déçue car durant mes études, on nous a rapidement jetés dans le bain. On a dû beaucoup se débrouiller par nous-même pour produire des choses, pour résoudre des problèmes seuls avec des documents à disposition. Je suis contente d’avoir appris de cette manière et d’avoir fait ces études car c’est une qualité qui me sert non seulement dans ma vie professionnelle mais aussi dans ma vie de tous les jours.
Et du coup, vous voici maintenant à la STIB. Noha et Hugo, qu’est-ce qui vous a motivé à les rejoindre ?
Noha : J’ai vraiment envie d’avoir un impact au niveau de la transition écologique et énergétique. Je me suis beaucoup demandé comment je pouvais faire. J’ai d’abord pensé au monde de l’énergie vu que c’est ce dans quoi je me suis spécialisée mais cela concerne beaucoup le secteur privé. Ce qui signifie, selon moi, que la rentabilité passera toujours avant la transition, l’environnement, l’aspect humain…
La STIB est une des rares entreprises avec laquelle je me sentais alignée en termes de valeurs personnelles parce que l’objectif premier est de transporter des personnes tout en fournissant un service de qualité (ceci avant la rentabilité avant tout). C’est ce qui m’a attirée ici car je trouve que c’est un bel objectif qui associe un aspect écologique et social. J’ai l’impression de rendre service à la communauté.
Hugo : J’ai été contacté par la STIB, qui m’a présenté son programme. Les 3 missions, la découverte du secteur et le fait que ce ne soit pas directement un job fixe m’a plu car j’aime toucher à tout. Le côté accompagnement de ce programme est, d’après moi, un bon tremplin entre l’école et le monde du travail. Cependant, on signe un CDI et c’est un réel investissement donc j’ai envie de rester au sein de la STIB sur le moyen terme car je m’y sens bien ! Le fait de contribuer à la vie bruxelloise, de pouvoir améliorer, avoir un impact concret, donne beaucoup de sens.
Hugo, peux-tu nous en dire plus sur ton job au sein de la STIB ?
Hugo : Je suis Young Starter depuis septembre 2022 et je suis sur ma troisième mission. Le programme est constitué de 3 missions de 8 mois. Pour ma part, j’ai eu la chance de réaliser ma première mission au métro (Opérations - BUM), dans le cadre de la gestion des incidents (de tous types). Une mission stratégique où j’ai été en contact avec la direction de la BUM, comme cela touche à l’organisation, la structure. Cela inclut le côté « investigation des incidents » et ensuite la structuration autour de « la gestion d’incident en temps réel et post-incident ». Cela permet de donner une évaluation de la gravité et de définir jusqu’où l’information doit être remontée.
Ma deuxième mission s’est passée aux Infrastructures dans le cadre de la rénovation du dépôt de tram de l’Avenue du Roi. Je me suis investi dans la coordination technique du système architecte : récolte de besoins avec le client, suivi de chantier, gérer que les techniques s’imbriquent bien l’une dans l’autre…
Actuellement, je suis retourné aux Operations pour le logiciel de planification des conducteurs et gestion des véhicules. Cela concerne principalement les Business Units Tram et Bus. Nous déployons une nouvelle version, il y a donc un volet configuration mais également la formation et le suivi auprès des agents utilisant ce logiciel.
Corentin, peux-tu nous expliquer comment s’est passé ton onboarding ?
Corentin : D’après moi, quand on arrive en tant que Young Starter, il y a deux étapes : l’arrivée dans l’entreprise en tant que tel où ma manager nous a accueillis lors d’un onboarding de 3 jours qui combinent, entre autres, la présentation de la STIB, des outils de travail, des visites de terrain et des explications qui nous permettent de nous repérer facilement. Ensuite vient l’arrivée dans l’équipe où on bénéficie d’un onboarding centré sur notre mission. On rencontre les personnes avec qui on va travailler et notre mentor, qui nous explique ce qu’il attend de nous et les outils pour réussir à atteindre les objectifs et nous accompagner durant la mission. Il sera également attentif à notre formation.
Nous ne sommes pas stagiaires ! Mais le statut de Young Starter nous permet de recevoir plus d’encadrement qu’une personne expérimentée tout en nous laissant l’autonomie pour nous développer. Leurs conseils précieux nous permettent de réaliser la mission mais aussi de bénéficier de petites annexes qui contribuent à notre développement.
Est-ce que tu pourrais nous expliquer comment fonctionne le principe des différentes missions ?
Corentin : Le programme Young Starter, c’est 3 missions de 8 mois. Un département fait une demande car ils ont besoin d’une personne en plus sur un sujet ou projet particulier. Nous pouvons choisir notre mission parmi une sélection, en fonction de nos intérêts personnels et de nos compétences (ingénieurs, IT, business, économie…). On peut également rencontrer les responsables afin d’encore mieux comprendre leurs attentes et savoir si ça matche.
Un autre aspect intéressant dans le programme, c’est qu’on peut aller voir nous-mêmes des personnes et faire des démarches en fonction de ce qui nous attire. Par exemple, pendant un de mes projets, j’ai rencontré Elodie que je devais interviewer. Elle m’a expliqué sa fonction et cela correspondait totalement à ce que je recherchais. Je lui ai demandé si elle avait besoin d’un Young Starter car j’étais à la recherche de ma deuxième mission. Elle a monté quelque chose spécialement pour moi car effectivement, elle était intéressée.
En dehors de la mission qui prend plus ou moins 90% de notre temps, il y a tout une série de formations qui jalonnent notre trajet de Young Starter (hard skills, comme gestion de projet général et appliqué dans le contexte STIB ou soft skills, pour mieux gérer l’écoute active, la collaboration, notre personnalité…).
En août, nous avons participé, avec l’équipe de Young Starters, à un Development Center, qui nous a permis d’identifier nos forces et nos points de développements. On a été accompagnés par une coach afin de définir, avec nos mentors, un plan d’action pour grandir dans nos compétences.
Dans ce trajet, nous avons également des activités plus « ludiques » comme les visites de dépôts ou la conduite de véhicules (métro-tram). On peut découvrir pour qui et pourquoi on travaille, ce qu’on ne peut pas toujours constater en restant dans un bureau. Cela permet de voir que chacun à notre manière nous travaillons à un objectif commun.
Jusqu’à présent, si vous deviez résumer vos parcours en un mot, ce serait lequel ?
Corentin : IMPACT.
Cela reprend un peu ce que j’ai dit ci-dessus. Je travaille pour améliorer le confort, l’accessibilité du réseau de surface ou améliorer la vitesse commerciale des véhicules… Apporter de vraies solutions sur le réseau. Je travaille, tous les jours, pour des millions de clients et c’est très motivant.
Noha : TRAJET.
Je me sens bien encadrée, il y a une attention particulière portée sur mon développement personnel. Je vois ça comme un investissement en l’employée que je suis mais aussi en tant qu’individu. Ce sont des outils autant utiles à ma vie professionnelle que personnelle, c’est du développement humain finalement.
C’est une des grandes forces de la STIB d’investir dans les gens de cette manière-là afin de devenir meilleurs dans nos métiers mais aussi dans notre vie privée !
Hugo : ENSEMBLE.
Pendant mes deux premières missions, j’ai pu faire le tour des services et me rendre compte qu’on avait tous un but commun. Globalement, on sent qu’il y a un grand sentiment d’appartenance à la STIB, les gens sont fiers de ce qu’ils font et de pouvoir aider (coup de main, réponses aux questions…). A la fin de ma première mission, même si elle n’a duré que 8 mois, j’ai eu l’occasion de la célébrer lors d’un drink avec une quinzaine de personnes incluant la direction du métro. L’intégration est facile et les interactions sont particulières : disponibilité, ouverture, respect…
Noha, as-tu une réalisation ou un projet dont tu es particulièrement fier ?
Noha : J’ai contribué à l’inventorisation des actifs des stations de métro. J’ai fait une sorte d’arborescence qui reprend les différents équipements, ce qui n’avait jamais encore été fait au sein du SSE.
Le but de cette arborescence est qu’elle puisse être utilisée par tout le monde mais elle va surtout servir au département Asset Management (gestion d’actifs). C’est eux qui étudient les actifs et font les bons choix d’investissements sur toute la durée de vie de ceux-ci. Ça leur permettra d’avoir une liste de tout ce qui existe et de ne rien manquer comme informations.
C’était très enrichissant car j’ai dû collaborer avec différentes personnes comme des experts du domaine et j’ai eu la chance de pouvoir coordonner ce projet.
J’en suis fière car c’est la première responsabilité qui m’a été donnée par mon mentor et ça s’est bien passé. Je suis reconnaissante qu’il m’ait donné la liberté de coordonner ce projet.
Hugo, si nous comprenons bien, tu arrives à la fin de ta dernière mission ? Et maintenant, que va t-il se passer ?
Hugo : Oui ! Mais étant en CDI, mon aventure continuera grâce à la mobilité interne via laquelle je pourrai postuler aux fonctions qui s’ouvrent et m’intéressent. Le côté positif c’est qu’en tant que Young Starter, on peut s’y préparer car on sait, dès le début, que notre première partie de carrière dure 2 ans. On peut se projeter.
Nous sommes toujours accompagnés par notre responsable RH, les recruteurs et d’autres personnes pour voir vers quoi nous souhaitons nous diriger. Les membres RH peuvent aller rencontrer les équipes afin de proposer nos profils et trouver des possibilités ou nous pouvons aller directement rencontrer les managers. Une vraie structure est mise en place pour nous aider. En ce qui me concerne, je n’ai pas encore postulé mais je sais que je souhaite rester à la STIB du côté Operations pour le contact humain et être sur le terrain.
Quelque chose d’autre à nous partager ?
Corentin : Pendant mes deux missions, j’ai toujours fait face à des personnes super chouettes, bienveillantes, dynamiques… Je me suis senti bien encadré en permanence et je suis content d’avoir été aux côtés de collègues passionnés qui ont envie de faire avancer les choses, faire bouger les lignes. Mes mentors m’ont fait confiance en me donnant des projets importants comme le remisage tram qui est assez complexe. Nous ne sommes pas considérés comme des stagiaires, ce sont des projets sérieux avec des attentes de la hiérarchie.
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